Place de la géobiologie dans le développement de l’éolien en France
15 ans de désinformation orchestrée par des organisations obscurantistes qui refusent le développement des énergies renouvelables en France : à quelle fin ?
Alors que les Français sont quasi-quotidiennement impactés par les conséquences de la crise climatique et que les questions d’indépendance et de souveraineté énergétique occupent fortement l’espace public, France renouvelables dénonce depuis plusieurs années la diffusion toujours plus outrancière de fausses informations sur les énergies renouvelables et notamment sur l’éolien et le solaire photovoltaïque.
Le fait que les activités ésotériques soient mises sur un pied d’égalité avec le travail scientifique, en particulier dans le cadre de protocoles d’autorisation de projets, régis par la loi, est un signal très inquiétant du travail de déconstruction de la rationalité mené par des organisations qui n’ont pour objectifs que de ralentir, voire d’arrêter le développement de l’éolien et du solaire photovoltaïque en France.
Les énergies fossiles polluantes et entièrement importées représentent encore aujourd’hui 60 % de la consommation d’énergie du pays, et contribuent au déséquilibre de sa balance commerciale et au maintien de sa dépendance aux énergies fossiles.
La France accuse un retard significatif dans le développement des énergies éoliennes et solaires, en particulier dû à l’industrialisation des recours déposés de façon systématique par ces organisations anti-transition, qui ont toujours fondé leur argumentaire sur de la désinformation et la peur qu’elle engendre.
France renouvelables n’a eu de cesse de lutter contre la vague de désinformation qui est à l’oeuvre et se félicite que le sujet, en l’occurrence celui de la géobiologie, soit enfin mis à jour.
Anne-Catherine de Tourtier, Présidente de France renouvelable ajoute : « Cela fait des années que nous appelons fermement au retour de la rationalité dans le débat public qui encadre les sujets énergétiques de notre pays. Au-delà des différences d’opinion, des préférences technologiques et des positionnements politiques, l’énergie et en particulier le développement des énergies renouvelables électriques, est un enjeu de souveraineté, de pouvoir d’achat et d’industrie trop important pour que les effets de croyance supplantent l’expertise scientifique, contrôlée, expérimentée et validée. Quand la lumière de la rationalité s’éteint, il ne reste que l’obscurité ».